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Trish Keenan, Broadcast

THEY HATE CHANGE, le Hip Hop vire à l' anglaise.


Andre Gainey et John Harrison aka Vonne sont deux gamins de Tampa en Floride. Alors bien sûr, quand ils se lancent dans le Hip Hop, on a pu rapidement dire qu' ils faisaient dans le Southern Hip Hop. Juste pour raison géographique la plus part du temps. Mais il va falloir s' attarder sur certaines caractéristiques de cette scène pour expliquer un petit peu pourquoi ce duo charme là où beaucoup gavent dans la scène Hip Hop à force de répéter. Le Southern Hip Hop a toujours eu ses aficionados de ce côté-ci de l' Atlantique. Le succès commercial autant que critique des Outkast n' était pas un hasard. La scène du Sud des States a toujours partagé avec l' Europe un goût prononcé pour le Dancefloor jusqu' à l' incorporer dans le Hip Hop. Remarquez la Beyonce aussi vient de nous faire ce coup-là mais en allant ressortir la House de son armoire poussiéreuse où elle aurait mieux fait de la laisser faute d' évolution réelle et d' idées. Avec la Sotuhern Hip Hop un certain sens de le fête se confrontent à la dureté des scènes Est et Ouest du pays depuis plus longtemps. Par chez nous leur passion pour la Roland Tr 808 dès l' apparition de la Miami Bass nous a toujours titillé l' oreille. They Hate Change s' inscrit dans cette tradition. Mieux. Le duo tisse de très solides liens trans Atlantique comme rarement croisés autrefois. De toute façon on va faire simple. Si ce blog a décidé de vous parler des deux gars c' est qu' ils se revendiquent comme anglophile et que ça sent dans leur dernier album "Finally, new". Et c' est probablement ça qui fait que leur album est une éclaircie dans un genre devenu ventripotent et il faut bien le dire chiantissime. Vous en connaissez beaucoup des groupes de Rap qui citent dès qu' ils en ont l' occasion vous citent pêle mêle Brian Eno, l' UK Bass, le Grime Trap de Novelist croisé très souvent ici avec la clique Weightless Logos-Mumdance et Goldie. Dans le dernier album ils bluffent par leur savoir en nommant Poly Styrene des légendaires punks X Ray Spex. Et puis question problématiques inhérentes au courant via une certaine homophobie toujours présentes chez leurs confrères on a droit à un hommage à la Trans genre Jackie Shan. Alors bien sûr on pourrait se dire que nommer les bons noms ne suffit pas à faire de la bonne musique. Certains critiques de Pitchfork les ont traité de Geek à ce sujet. Ils ont pas compris que tous les grands musiciens sont très souvent des Geeks en puissance. Mais c' est que les deux They Hate Change ne sont pas des perdreaux de l' année et qu' ils peaufinent leur recette depuis près de dix ans en expérimentant à tout va. Ce quatrième album succède à une série qui affichait des progrès constants et solides. "Finally, new" est leur plus convainquant album et celui qui dépasse largement l' accumulation révérencielle superficielle. Ils brassent avec une facilité déconcertante leurs racine Southern Hip Hop avec le breakbeat, la Grime et la Jungle allant jusqu' à s' approprier magistralement ce bon vieux Footwork de Chicago. Une bonne raison pour se remettre franchement au Hip Hop après des années de bouderie.





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