Visiblement Sarah Davachi est parti depuis 7 ans pour un rythme de un disque par an. Avec beaucoup d' artiste ces sorties rapprochées pourraient nous amener à la lassitude. Ça, c' est pour les autres. Quand il s' agit de la canadienne la succession de disque va vous amener qu' un seul sentiment à chaque fois, l' émotion. "Cantus, Descant" après la petite fugue un brin trop classique de "Pale Bloom" nous ramène dans les territoires étranges et ensorcelants de "All My Circles Run", "Let Night Come On Bells End The Day" et "Gave In Rest". Bref Sarah Davachi au sommet du Drone et d' une certaine Ambient. Après le piano sur "Pale Bloom" c' est aux orgues de toutes natures que Davachi rend hommage. Pour cela elle a enregistré sur 5 instruments répartis dans 5 églises différentes à travers le monde. Amsterdam, Chicago, Vancouver, Copenhague et Los Angeles. On navigue de nouveau dans cette étrangeté hybridant la musique chorale Médiéval, les manies de Drone Electro acoustiques et la composition minimaliste. Et comme toujours sa passion pour les textures se conjugue sur un mode intime dévastant. La grande nouveauté, si il faut bien en chercher une chez cette artiste qui sans révolutionner son art continue de toucher et de surprendre, c 'est l' apparition quasiment divine de sa propre voix. Après la participation très lyrique de Fausto Dayap Daos pour "Pale Bloom" c 'est Davachi qui s' y met sur deux titres et sa petite voix timide apporte encore en bouleversement émotionnel. Ses senteurs musicales médiévales évoqueront évidemment Julia Holter mais une Julia accompagnant sobrement une Liz Harris de Grouper. Même s' il s' agit de son album le plus long l' auditeur ne sera jamais tenter de lâcher tellement l' envoûtement opère et il se surprendra à y replonger de plus bel. A noter que la canadienne sort désormais ses disques sur son propre label créé pour l' occasion, Late Music.
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