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Nico

PRETTYBWOY, vacillement et quête identitaire façon Deconstructed Club


Ça fait un petit moment que je n' ai pas parlé Deconstructed Club. Votre serviteur aurait-il fait une overdose et se serait-il mis à la diète? Plus compliqué que ça. A y regarder de plus près, et cela devra être confirmé, il semble bien que la Pandémie et les divers confinement de part le monde aient freiner les sorties de courant affiliés aux Dancefloors. Et la Deconstructed Club n' y a pas échappé.

Mais nous avons quand même eut droit à de très bonnes livraisons en la matière. Le label Hakuna Kulala nous a offert le Don Zilla et Scotch Rollex même si pour ces deux sorties il s' agit d' une musique bien plus complexe que la simple étiquette Deconstructed Club. Et ne parlons pas de Leon Duncan parce qu' il va falloir tôt ou tard aborder l' épineuse question d' un nouveau courant dit HardDrum. Autre bonne adresse dans le domaine du Dancefloor Futuriste et un brin torturé, SVBKVLT. Le label chinois nous a offert le très bon retour de Nahash en collaboration avec Osheyack sur un ep avec en prime un remix signé Nkisi. Le ricain Yen Teck nous a rendu sa deuxième copie grand format et confirme son rôle d' Amnesia Scanner version SVBKVLT en déchiquetant et rassemblant des éléments trap et Vaporwave sur un mode hyper Théâtral asiatique high tech bien sûr. Si dans l' ensemble ces disques confirment que la Deconstructed Club ne s' essouffle pas, loin de là, ils manquait le petit classique du genre en cette année 2021. C 'est une surprise parce que son auteur n' avait jusque là rien sorti de réellement passionnant susceptible de se détacher du lot. Le japonais Prettybwoy passe au grand format et se révèle passionnant. Nous découvrons un très forte personnalié et sa Deconstructed Club se révèle singulière. Disque enregistré en plusieurs fois ce "Tayutau" est marqué pas les tensions et angoisses qui ont vu sa maturation. Une partie date d' avant la pandémie, une autre pendant le confinement. Un emprisonnant encore plus terrible pour Prettybwoy puisque son disque dur avec ses titres et échantillons avait rendu l' âme alors qu' il était au chômage. Enfin il raconte avoir créer les derniers titre juste avant et pendant les J.O, autre période de forte incertitude à Tokyo.


Toute sa musique repose sur les percussions dont il se révèle expert en technicité et en manipulation sonore. C' est peut être ici que l' on trouve l' originalité du bonhomme par rapport aux Hyph11e, Nahash et Gabber Modus Operandi. Le japonais apporte aussi une certaine diversité dans les emprunts stylistique et l' origine des samples. Footwork par-ci, Trap par-là. Une intro post-punk surprend quand on retrouve parfois avec des sensation Dubstep et plus souvent Grime Weightless. Comme avec ses confrères du label Prettybwoy agrippe les auditeurs ou danseurs et les propulse de grès ou de force dans un espace-temps futuriste. C 'est une Deconstructed Club qui réserve des instants de calme et se révèle assez aérée. Perfect, pour connaisseur comme pour tous les autres.




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