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Nico

NOT WAVING, message d' amour en provenance du dancefloor.


On a connu Alessio Natalizia posant devant des cranes, tabassant les danseurs sur le dancefloor, cherchant à faire peur avec Mark Lanegan etc etc etc. L' italien ne cesse de changer de style mais reste lui même. Une espèce de Post Punk chaméléon tapant l' incruste aussi bien sur les dancefloors que dans les salles d' expo et les cocons douillets de fans d' ambient.


Après moult collaborations ,mon dernier coup de coeur le concernant était son "Downwelling" enregistré en 2019 avec Mark Lanegan, Not Waving nous reviens pour un nouvel album en son seul nom. Mais son goût pour le travail collectif persiste. La liste des invités sur ce "How to leave your body" est hallucinante mais surprend guère tant certains ont déjà été vus en présence de l' italien. Que du lourd adoré par ici. Entre noms anciens et fine fleur du moment. Maria Spivak, la révélation Chypriote 2020 partageant avec l' italien une façon voir et faire typiquement post-punk, la délicate Jonnine Standish d' HTRK et enfin deux vieilles connaissances, Jim O'Rourke et Mark Lanegan qui a le don pour toujours de se retrouver au bon endroitau bon moment comme récemment sur le disque de The Armed. On rajoutera à tout ces chouchous de ce blog la moins adorée par ici Marie Davidson qui franchement charme beaucoup moins et peut paraître parmi ces grands noms spécialiste du "bizarre" comme une incongruité. Et très symboliquement sa présence figure sur le titre le moins passionnant.


Ceux qui avaient été charmés par le croisement parfois brut de décoffrage EBM et Minimal Synth d' "Animals" et "Good Luck" risquent d' être plus que décontenancés quant aux autres qui suivaient via les collab et les ep sortis en catimini le chemin sinueux de Natalizia ce disque va apparaître comme la fin d' une étape complexe débouchant sur un sommet de sa vision d' artiste. La Synth Pop entraperçue sur "Good Luck" s' invite bien plus mais laisse place également à une palette riche et variée piochant allègrement dans la culture Transe. Et Not Waving après avoir castagné et provoqué de se voir romantique, tendre et délicat. Un monde entre la tuerie "24" et la merveille "My Sway" avec Jonnine qui semble ne pas connaître le mot médiocrité. Alors que certains suiveurs que ce soit en électro ou chez les guitares s' obstinent à reproduire les sons post-punk en tentant de poursuivre la démarche des iniateurs de manières grotesques l' italien s' échappe très loin tout en gardant bien au fond du crane la doxa Post-Punk. Ses penchants Ambient et ses tentations Drone envahissent un espace gigantesque. On retrouve toutes les périodes d' une carrière déjà bien riche en changements et virages à 90 degrés. "How To Leave Your Body" tire les leçon du confinement mondial en proclamant haut et fort que l'humain est un animal sociale qui a besoin de rencontre, que l' amitié est un impératif, la spiritualité une aide à ne pas rejeter d' un revers de la main et qu' enfin malgré l 'individualisme nous sommes bien fragile face à la perte de l' autre. Chez Not Waving la Transe se retrouve nimbée de mélencolie jusqu' à en devenir cageoleuse. Quand certains en appel à se recrocqueviller sur soi, aux postures intimidantes et éviter les mélanges Not Waving en appelle à l' amour, l' ouverture stylistique et à la solidarité. Encore une réussite discographique pour cet homme à la pensée libre comme l' air.




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