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Trish Keenan, Broadcast

JLIN, quand le Footwork fout la merde sur les Dancefloors il évoque ...Autechre!


La reine Jlin nous avait laissé sans nouvelles depuis 2018 avec sa bande originale "Autobiography" pour le chorégraphe Wayne McGregor. Recluse dans son château-laboratoire sa seule missive reçue de sa part durant ces trois années fut le titre prodigieux "JSLOIPNHIE" produit avec la regrettée et géniale SOPHIE. Titre pour le non moins important "meilleur festival du monde" Unsound. Cette fin d' année la voit enfin revenir sérieusement aux affaires par le biais d'une vraie sortie discographique. "Embryo", ep de 4 titres, est probablement un tournant dans sa carrière. Même si cela reste à confirmer, il peut s' agir également d' une échappée stylistique sans lendemain, Jlin s' y renouvelle assez profondément et il en restera toujours des traces dans ses œuvres à venir. Jlin s' empare de l' héritage électro 90's et offre une cure de jouvence sonore et inédite dans le petit monde Footwork qui l' avait vu naître. A ce jour "Embryo" est peut être son disque le plus ouvertement Deconstructed Club dans une carrière qui l' avait vu s' éloigner de ses congénères Footwork pour s' emparer de tout ce peut être appeler "percussion" de par le monde. Beaucoup de sonorités Acide et un étonnant 4/4 tentant de se faufiler dans sa frénésie rythmique habituelles la voient s' approcher du Detroit légendaire 90's. Faut dire que les similitudes entre sa ville d'origine Gary dans l' Indiana et celle de la capitale Industrielle du Michigan sont nombreuses en matière de friches industrielles laissées à l' abandon et déshumanisées. "Embryo" est à la fois frénétique et sombre, euphorique et pessimiste. C' est peut être l' apparition de sons réellement électro s dancefloors croisés dans l' IDM mais les comparaisons avec un Aphex Twin et Autechre se multiplient ces derniers jours dans les chroniques. Totalement justifiées ces comparaisons peuvent se révéler un brin réductrices tant Jlin ne plagie jamais et son art n' appartient qu' à elle. Même en s' emparant d' éléments du passé identifiables par instant elle reste et demeure l' une des artistes les plus innovantes de notre époque. Hâte de voir la suite surtout que la Reine Footwork annonce travailler enfin sur le successeur de l' immense "Black Origami".



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