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Nico

Katie Gately, la soeur noisy d' Holly Herndon offre enfin un album.Un album "presque"


Son ep au titre éponyme et son single "Pipes" sortis en 2013 m' avaient mis sur le cul et j' étais tomber sous le charme de cette petite soeur de Holly Herndon (Voir ici et par là). Immédiatement elle rejoignait le "clan" qu' Herndon compose avec Laurel Halo et Julia Holter. Depuis plus rien si ce n'est un Split ep avec Thaotlon et un remix à la demande de...Bjork! Y est-elle pour quelque chose dans la signature chez Tri Angle Records de Gately? Voilà Gately de retour et confirme tout le bien que l'on espérait d' elle.


Avec "Colors" Gately à l' instar des noms cités plus haut nous délivre un autre disque parfaitement représentatif du juste milieu entre expérimentation et pop facilement assimilable. Moins abrasif et industriel qu' à ses débuts la belle américaine n' en demeure pas moins intransigeante par son goût obtus de l' aventure sonore. Tour à tour rêveuse et maximaliste. On peut la rapprocher aussi du post-internet et du post-club.

La technologie numérique est moins visible que chez Herndon et des gens comme Brood Ma mais la voix subit autant d' outrages devenant bénéfiques et confirment ainsi la filiation repérée depuis les débuts. Au final elle aussi réussit à humaniser ce qui apparaît au début inhumain. Même dans la composition Gately évoque sa compatriote comme l' atteste le début de "Lift" mais aussi d' autres instants furtif sur "Colors". Par contre si autrefois l' association avec Halo et Holter se faisait plus par la simple volonté de marier pop et expérimentation une autre affinité se fait plus forte dorénavant , le rêve. Et les titres deviennent comme chez les deux autres extrêmement contemplatif. A la différence des deux autres Gately use et abuse de sons venus de partout, comme Holter l' instrumentation plus classique est présente mais en version tarabiscotée. La sensation d' explorer un dédale y est encore plus réelle. L' ancienne conceptrice sonore pour le cinéma excelle dans l' art d' embrouiller puis d' offrir une clarté mélodique certaine via les collages. L' album nous révèle un truc sur Gately que l'on percevait à peine auparavant. Son vice avec l' art pop. Je ne sais pas si celà vient de la sortie récente de son "Sport" mais Powell m' est venu à l' esprit à l' écoute de "Lift" et "Tuck". Un art perfide de jouer avec les crochets "pop" et "dancefloor". De tromper et de taquiner avec les habitudes et les réflexes des amateur de musique plus "facile". Finalement qu' elle ait choisi Tri Angle records et leur volonté affichée de redéfinir la pop n' est plus du tout surprenant. Les espoirs placées en elle il y a déjà trois ans se révèlent avérés et elle peut enfin troner entre Herndon, Halo et Holter aux royaumes des patronne de la pop aventureuse et courageuse.


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