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DANCING
WITH
THE
NOISE

Trish Keenan, Broadcast

CLUB CHAI Vol.1, le dancefloor ne s'en remettra pas !


C 'est la bombe du jour. Que dis-je, la compile de ce début d' année pour bouger du cul et ...réfléchir, bref, militer pour un monde meilleur! Le nom circulait. Le fan de Fade To Mind, Arca, Janus et des attaques sonores politisées façon NON Worldwide voyait ce nom être cité, que dis-je, hurlé de plus en plus souvent. Du côté de San Francisco et plus particulièrement de sa Baie il se racontait qu' il s' en passait de bel. Un collectif y organisait des soirées sous couvert du pseudo de Club Chai. Des noms de Dj et de producteurs commencèrent à circuler. Lara Sarkisian aka Foozool, 8Ulentina, Esra Canoğullari. Il apparaissait que ces personnes revendiquaient haut et fort être un regroupement de femmes et de trans désirant écrire un récit diasporique. L' amoureux d' Elysia Crampton tendit l' oreille ! Il se débitait même qu' ils mettait le feu avec du Oneohtrix Point Never bidouillé et croisé avec des vieux trucs orientaux, tendance arméniens. Rien de plus normal finalement quand ils propagèrent leurs objectifs artistiques, fusionner l' orient avec les dancefloor occidentaux post-internet. La hype montait montait montait. Plus les extraits filtrait et plus elle se révélait justifiée. En allant sur le soundcloud de Lara Sarkisian j' avais par instant l' impression jouissive de me retrouver face à la belle Kablam mixant avec Ash Koosha. Ou un machin de ce genre. 8Ulentina n' était pas en reste et attira le chaland fan de Chino Amobi et Dedekind Cut en les insérant dans une mixtape pour Truants. Mais à part des titres éparses, des mix plus ou moins trop frustrant, il nous fallait du costaud, du dure de dure. Quelque chose de suffisamment solide dans la forme et la longueur pour le partager sans que cela passe à la trappe parmi la multitude de stimulis musicaux parasiteux que le net et les médias nous balancent chaque jour. Club Chai Vol.1 tient toutes les promesses, les déclarations d'intention et surtout se révèle être le bordel absolu d' idées géniales et de métissage que l'on espérait. Un métissage implacable, hyper diversifié mais aussi à la ligne directrice affirmée et droite. La cohérence est là, chose pas si aisée dans l' art de la compile. L' ennuie inexistant tellement on rebondit d'un genre à un autre. La répétition et la niche stylistique en sont absentes. Post-club, footwork, post-internet, Uk Bass, Lisbonne, électro, idm tout ce que l'on imaginer en terme de dancefloor/dancehall du futur sans que celà devienne un fourre-tout indigeste.

La plus part des noms sont inconnus et viennent d'un peu partout. Au delà du collectif et de la Baie de San Francisco. Des australiens, des têtes connu aussi tel Moro de NON Worlwide et j'en passe. Jetez-vous dessus. Vous n' allez pas vous en remettre! Et la house bourgeoise kilométrique et le dancefloor nostalgico-passéiste, oubliés!




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