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- MARIA SOMERVILLE, une reine Dream Pop venue du Connemara.
Dans le Best Of 2024 j' abordais avec enthousiasme la déferlante de disques dignes héritiers de la Dream Pop des 80's. Il était question de Jabu, Tristwch Y Fenowod, Spivak, Man Rei et Milan.W entre autres. Je parlais d' une salvatrice réinitialisation de la Dream Pop plutot qu' un énième revival. Je pointais également l' accointance chez beaucoup de ces artistes pour le label légendaire 4AD en précisant à leur sujet qu' ils n' étaient que la partie émergée d' un immense iceberg. Mais il manquait à cet iceberg un magnifique palais faisant figure de forteresse et d' étendard. Un château où vivrait une princesse. Ne cherchez plus. Ce que certains nomme déjà la Nu-Gaze, terme déjà utilisés par le passé, vient de trouver sa majesté, Maria Somerville. Maria Somerville est quelqu'un sachant prendre son temps et demeurer discrète. Avant son tout récent disque un seul album au compteur, "All My People" en 2019. Quand son nom était cité, très rarement, lui était souvent accolé les termes d' Ambient Pop et de Dream Pop. Surtout depuis sa signature sur 4AD en 2021 et ce pour des raisons évidentes. Personnellement Maria Somerville fut avant d' être une artiste une animatrice radio. Et quelle animatrice. L' une de mes chouchous de NTS avec ses matinales dans lesquels elle nous délectait de sa grande culture et ses goûts assurés en matière de Dream Pop et d' Ambient. L' an dernier son nom fut maintes fois suggéré pour une très probable participation à l' album du collectif Princ€ss. Un disque à deux doigts d' être classé dans mon top annuel avec son étrange musique hésitant entre une mutante Hypnagogic Pop, l' Ambient et l' héritage Shoegaze/Dream Pop. Somerville a donc pris son temps et bien lui en a pris. Si le récent "Luster" apparait comme l' évident successeur de "All My People" c' est une immense marche que l' Irlandaise vient de gravir. Il n' y a rien à jeter sur ce féerique deuxième album. Après un bref passage à Londres elle est revenue sur ses terres natales, le Connemara. Et cela se ressent. Entrez dans "Luster" et immédiatement vous allez vous retrouver à déambuler parmi les plaines herbeuses, subir les vents, gravir et survoler les montagnes avec une certaine nonchalance teintée de mélancolie. Pour les malheureux français c' est le meilleur des moyens d' oublier le cauchemar musicale du non moins cauchemardesque chanteur réac que je n'ose écrire le nom de peur de me salir les doigts. Outre le fait d' être absolument dépaysant "Luster" prend surtout les contours d'une expérience merveilleuse, passionnante et envoutante. A la fois évident par ses atours Dream Pop et Ambient reconnaissables il apparait assez vite incernable. La quiétude apparente et pastorale tutoie sans la contredire une complexité émotionnelle troublante en d' autres occasions. Avec ses paroles basiques mais très suggestives Somerville fait preuve d' une soif de connaître l' âme terriblement attachante . L' auditeur va être emporté pour rencontrer l' énigmatique, le fantomatique et un romantisme réconfortant. Si Maria Somerville est par ses phrases l' une des personnalités les plus attachantes apparues ces dernières années il faut également relever ce qui est la caractéristique essentiel de ce disque lui permettant d' échapper au pastiche. Sans en faire trop elle remet donc à jour le référentiel Dream Pop comme rarement depuis très très longtemps. Avec un savoir faire technique hallucinant vu son jeune âge, un sens du détail bluffant, une immense capacité d' offrir des textures d' une richesse irréelle, son talent en songwriting nous offrant des Pop Song parfaites, elle réussit à égaler les illustres aînés. Evidemment qu' elle connait ses classiques (Cocteau Twins) en matière de réverbération des guitares. Evidemment que le connaisseur va penser à tout ce que l'on a associé au terme Dream Pop depuis trente ans. Mazzy Star (pour le côté planant), My Bloody Valentine quand l' héritage Shoegaze se fait plus parlant, Julianna Barwick ou la regrettée Trish Keenan sur certains de ses phrasés, Julee Cruise et son acolyte Badalamenti le temps du merveilleux "Up" (tube absolu pour des au revoir). Mais pas seulement. Comme de nombreux artistes défendus dans ce blog Somerville ne s' est pas contentée d' ingurgiter paresseusement un seul courant défini chronologiquement (fin 80's début 90's). "Garden" lorgne sur le The Cure des débuts 80's sans que ce soit caricatural. Ses manières Slowcore remémoreront un brin certains passage du Beach House des 00's quand à d' autres moments c' est une nouvelle fois le Trip Hop de Massive Attack qu' il faudra penser en écoutant "Spring". Par sa production elle n' hésite pas à doper certaines sonorités jusqu' à délivrer une bien étrange version Hyperpop Slowcore de cette bonne vieille Dream Pop. Ailleurs on distinguera des Breakbeat venus de nul part côtoyant un lourd héritage Folk irlandais. Si je me devais de citer la référence la plus évidente alors ce ne serait pas les noms déjà cités mais celui bien plus proche dans le temps et aux lecteurs de ce blog, l' immense Liz Harris de Grouper et ses Drone Pop de ses débuts. Juste après on peut rajouter des artistes cités plus haut et bien souvent découverts par l' intermédiaire de son émission radio tel Hysterical Love Project et Jabu. En définitive Maria Somerville éblouit surtout par sa singularité et ensorcelle par son unique talent. L' un des grands disques de l' année.
- LOS THUTHANAKA, quand le passé vient au secours du futur.
Depuis plus de dix ans Chuquimamani Condori Crampton est une star de ce blog ( ici ). L' an dernier son retour avec "Dj E" avait fait grand bien après trois longues et inédites années de silence. La suite était attendue avec impatience même s' il paraissait illusoire de ressentir une nouvelle fois le fantastique choc sonore et culturel subi quand " The Light That You Gave Me to See You" et "American Drift" déboulèrent sur la toile. Malgré toute la passion que l'on peut lui apporter pouvions-nous pressentir ce qu' il allait arriver? A vrai dire non et le saisissement actuel en est encore plus fort. En s' adjoignant les services de son frère Joshua Chiquimia Crampton elle nous offre peut être sa plus grande oeuvre à ce jour et qui plus est assurément, un prétendant solide au titre de meilleur album de l' année 2025. Pour les novices comment définir Elysia Crampton? Toute sa carrière s' apparente en la confrontation entre la tradition avec ce qu' elle peut comporter de sagesse et l' expérimentation la plus libre et folle en utilisant un numérique symbole d' éphémère. Entre la quête d'un passé disparu et une volonté résolument moderniste. Sa musique c' est également l' union magistrale de deux luttes, la défense des communautés Trans LGBT et celle des peuples colonisés. Il y a tout ça chez Crampton et bien plus encore. Crampton est à la fois inclassable, étrange et tellement essentiel. Si on l' associe souvent à la Deconstructed Club c' est pour immédiatement ajouter qu' elle fait figure à mes yeux d' un précurseur qui s' en est éloignée depuis très longtemps. Celui qui plante des graines et passe au champs suivant laissant les autres bénéficier des nouvelles pouces. Nouveau changement de nom (Los Thuthanaka) et nous nous retrouvons donc pour la première fois face à un vrai duo formé avec son frangin Joshua Chiquimia Crampton. Ce dernier je ne l' avais pas vu venir. Déjà sur "Orcorara 2010" (2020) c' était sa mère Fanny Panquara Chuquimia qui donnait un coup de main aux côtés d' autres invités. Que Crampton collabore n' est pas inédit et on se souvient surtout de "Demon City" (2016) dans lequel apparaissaient la crème de la crème de la Deconstructed Club naissante, Why Be, Rabit, Chino Amobi et Lexxi. Si son frère est longtemps passé sous les radars c' est depuis "Profundo Amor" et principalement "Estrella por Estrella" qu' il se fait à son tour une sacrée réputation dans l' avant garde. Lui aussi mérite le titre d' innovateur fouteur de merde et dans son cas perso c' est dans les doxas concernant la guitare. Preuve s' il en est qu' elles ne sont pas mortes si on ose un petit peu utiliser l' imagination plutot que le copiage. Comme Elysia il tâte de certaines formes psychédéliques et par son utilisation des six cordes il se rapproche bien plus de courants plus "Rock" tel le Post Rock, le Shoegaze, le Post Metal, le Drone ou la Noise tout en y ajoutant à l' instar de sa soeur une aura de sacré en puisant son inspiration dans la tradition Andine. Ce tout nouvel album au titre éponyme apparait comme la somme complète des très nombreuses expérimentations d' Elysia et de son frère au cours des années. Finalement ces plus de dix années de carrières s' apparentant à une succession d' ascensions vertigineuses en terme de trouvailles n' étaient en fait qu' une préparation avant de s' attaquer au plus haut sommet de la chaîne. Sans s' éparpiller tous les deux s' appuient sur les bases solides acquises durant leurs carrières respectives et offrent un véritable disque révolutionnaire. Les guitares flirtant avec des sonorités Métal ou Noise tournoient et tourbillonnent comme si elles rebondissaient contre le mur du son percussifs d' Elysia. C' est face à une véritable tornade de bruit que l' auditeur va être confronté. Le son parait tellement saturé par instant que vous allez prendre peur pour votre audition ou votre système de diffusion et en même temps. Progressivement. Assurément. Vous allez vous apercevoir que votre esprit s' envole et se mettre à danser en entraînant tout le reste de votre corps. Avec ce groove amplifié la fratrie délivre l' une des meilleurs proposition de Trance de ces quarante dernières années. Une version andine surdopée par la technologie du Gospel des chapelles américaines ou des Gamellan Indonésien. Nous passons d'incantations planantes et assez prévisibles ("folklorique") à d' autres bien plus euphoriques, étranges et perturbantes. Les deux Crampton avec leurs expériences acquises au cours de cérémonies andines se révèlent être passés maitres dans ce domaine. Cette musique en apparence lourde et agressive par son déluge sonore se transforme en le plus parfait des vaisseaux spatiaux pour décoller vers les cieux. La sensation éprouvée évoquera certainement aux plus anciens celles ressentis à l' apparition du Shoegaze de My Bloody Valentine ou plus tard face à la Noise Psychédélique des grands Yellow Swans. Mais bien sûr ce qui fait la particularité des deux Crampton c' est leurs influences. Nous voilà confronté à un gigantesque savoir encyclopédique des rythmes d' Amérique du Sud et plus précisément des Andes. Comme à l' accoutumé chez Elysia la musique syncopée Huayno de son peuple d' origine, les Aymaras, domine les débats mais ce sont également d' autres rythmes issus de la région tel la Caporal avec son double Kick qui va vous transporter au cours de titres foudroyants et entrainants. Le son est la clé de voûte de cette musique. Les deux Crampton en mettant au premier plan les textures à égalité avec les rythmes transmettent un message fort autant politique qu' artistique et confirme la vision revendicatrice de cette enfant d' un peuple colonisé : Les sons, selon Elysia, sont « plus anciens que nous et plus anciens que la folklorisation de l'État, plus anciens que les histoires d'origine que les puissances occupantes ont créées pour eux ». Sur son précédent disque sous le pseudo de Chuquimamani-Condori elle avait refusé de pratiquer un réel mastering post production afin disait-elle de "désapprendre les notions de perfections sonores" imposées par le colonisateur et son système capitaliste/consumériste. Il est sûr que ce soit avec celui de "Dj E" et celui du tout dernier certains vont avoir du mal à s' acclimater à l' aspect rêche et agressif du son mais si on se replonge dans certains souvenirs concernant le Rock et ses grands tournants révolutionnaires la découverte de ce disque évoquera des témoignages tel ceux des spectateurs du premier concert historique des Sex Pistols à Manchester ( lire ici ) quand ils expliquent que le son était "pourri", "brutal", "provocateur" ou encore ceux similaires des heureux qui assistèrent à la prestation matinale de Jimi Hendrix à Woodstock. Réussite et révolution artistique assurément mais certainement, parce que, œuvre résolument politique. Faire du neuf avec du très anciens et du très contemporain peut paraître contradictoire quand par exemple les rythmes Aymaras deviennent identifiable à nos petites cervelles d' occidentaux et évoquent ainsi la fameuse "folklorisation" décrite plus haut. Mais quand on se penche sur la pensée de Crampton fille de peuple colonisé en quête de justice c' est une imparable logique qui se met en place: "L' avenir n' est pas devant nous, mais derrière nous (...), avancer c' est aussi revenir". Là où depuis vingt ans les occidentaux à grande rasade de revival bêtas en tout genre s' enferme dans une nostalgie niant et évacuant l' existence d' un avenir possible Crampton, elle aussi en quête d' un passé perdu mais portée par l' espoir, opte pour le modernisme et une profonde remise à jour de ce passé. Sa démarche rappelle celle de l' Hypnagogic Pop et de la Hauntology Music et on regrette qu' un penseur comme Mark Fisher ne puisse se pencher sur ce sujet. Ne faites jamais écouter Elysia Crampton aux neuneus Anti Woke. Parce que non seulement elle leur remet en pleine tronche le sujet de la colonisation (qu'ils regrettent) et sa saloperie mais en plus elle ose porter l' étendard Queer. Eux qui passent leur vie à regretter un "bon vieux temps" illusoire et mensonger seraient bien avertis de se pencher sur certaines divinités Inca/Aymara comme par exemple Chuqi Chinchay, protectrice des Hermaphrodites, ce qui transposé au 21 ème siècle peut aisément devenir la protectrice des Queer LGBT. Mais je crains qu' ils n' en auront cure puisque pour eux seul la vision Catholique Occidentale Raciste est la seule qu' ils connaissent. Si ce disque peut à son approche déstabiliser sachez qu 'il ne déstabilisera que certaines mauvaises pensées qui subsistent en vous et cette musique est capable de les évacuer jusqu' à les détruire une bonne fois pour toute. Un chef d' œuvre absolu qui va à l' instar de ses prédécesseurs semer bien d' idées révolutionnaires et créatrices dans de nombreuses tête d' artistes ou non. Et comme disait John Cage : "Quand un bruit vous ennuie, écoutez-le."
- DJ ELMOE, quand le Footwork expérimente.
On ne l' attendait plus. Dj Elmoe sort enfin un disque sur un label digne de ce nom. Planet Mu évidemment. Le grand espoir du Footwork découvert sur la légendaire compilation Bangs & Works Volume 1 de 2010 en était l' une des grandes révélations. 15 ans plus tard son "Battle Zone" replace au sommet du genre ce garçon qui si il n' avait cessé de produire de la musique n' avait jamais bénéficié des projecteurs médiatiques. Une immense injustice vient d' être réparée. Intriguant Dj Elmoe l' a toujours été. Dès ses deux titres présents sur Bangs & Works il se différenciait de la scène Footwork puis très vite il disparut pour ne réapparaître que très discrètement par sa participation aux disques des autres mais surtout par des albums sortis en catimini sur le net. "Battle Zone" fait disparaître le brouillard dans lequel Johnathan Tapp aka Dj Elmoe aimait à se lover. Il s' agit bien d'un artiste différent des autres du Southside Chicago préférant offrir une version expérimentale d' un Footwork qui ne cherche ainsi plus vraiment à faire danser. En terme de diversité j' expliquais récemment que Traxman ( ici ) faisait office de mètre étalon dans le Footwork mais Dj Elmoe va encore plus loin en n' hésitant pas à convoquer la Bossa Nova, le classique, la Lounge Music et carrément un accordéon. Mieux encore. Elmoe n' est pas addicte aux sacrés 150-160 BPM. Les tempos chez lui sont bien plus diversifiés que chez ses petits camarades. On le savait mais les 25 titres plus ou moins anciens de ce disque qui peut s' apparenter à une compilation le démontrent avec force. Dj Elmoe est l' un des plus grands. IL peut aisément s' assoir à la table de DJ Rashad, Traxman et RP Boo. De plus il fait figure de trait d' union parfait avec ses soeurs Jlin et Jana Rush plus portées sur l' expérimentation. Redécouvrir son Footwork longtemps mis de côté nous fait rencontrer miraculeusement le choc ressenti début 10's quand le courant explosa à la face du monde. Un choc d' étrangeté et de nouveauté. Tout y est comme en 2010. Ces percussions frétillantes et discrètes qu' il dispose avec parcimonie et malice. Cette TR 808 Rolland qui sait prendre son temps tant elle est maniée avec une agilité assurée. Ces samples qui prennent eux aussi le temps de se dévoiler pour mieux vous faire chanceler et surprendre. Doit-on danser ou tout simplement écouter? Et que dire de cet art de la fausse piste quand les autres, même le meilleurs ne surprennent plus vraiment. La palettes des sentiments est multiple et souvent paradoxale. On peut passer de l' euphorie à l' apaisement et du rêve à l' anxiété en quelques secondes. 15 ans après Dj Elmoe réussit à m' offrir l' un de mes fameux fantasmes musicaux non réalisés jusqu' alors. Combiner le Footwork avec l' autre important courant apparu à la même époque, l' Hypnagogic Pop. "Battle Zone" replace Dj Elmoe dans l' Olympe du Footwork et prouve quelques semaines après le disque de Traxman à quel point ce genre sera toujours synonyme de modernité intemporelle. Maintenant il ne me reste plus qu' à placer ce disque dans le Top du genre que vous retrouverez ici .
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